lundi 3 septembre 2007

Avant de rentrer à Bagdad

Avant de rentrer à Bagdad... deux ou trois mots sur les vacances. Déjà, parler de rentrer à Bagdad en dit long sur l'effet d'accoutumance qu'on peut ressentir à cette vie ailleurs, comme dit une aute errante.

D'abord, rapidement parler du malaise ressenti à l'arrivée à Paris, le trop de gens, trop proches et trop inconnus, soudain, le froid, la douleur de se retrouver dans le monde.

Puis, et surtout, la joie de retrouver mes enfants. Rapidement, reprendre nos marques, nos délires, refaire bande à part, même en société, retrouver cette complicité qui fait des rares moments passés ensemble des moments spéciaux.

Retrouver, se retrouver, seront les mots clés de la première période : visites faites et reçues, dire et ne pas dire, écouter, être ensemble. Mettre de côté temporairement des impressions, se découvrir des blessures cachées, recréer le contact, retrouver la voix, la présence, le goût de la vie...

Puis, deuxième période, Seville.

Couleurs, chaleur, rires et complicité avec mes petiots, découverte, loin de Bagdad, loin des kalachs et des querelles infantiles entre consultants... Fous rires, tapas, siestes, terrasse nocturne, grincements de porte, appétit, rythme lent et énergie folle... Loin de la folie des hommes, lumière, paix, beautés hispaniques, musique, sentiment fort d'être européen.

Je regarde mes enfants grandir. L'un devient un adolescent. Commence la longue mue. Tendre la main et faire confiance... L'autre sort doucement du tambour de la machine à transformer les ados en jeunes adultes. Période obscure, soulagement, l'adulte en devenir est belle et prometteuse. Confiance.

3 commentaires:

  1. Merci papa pour ces jolies vacances =)

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  2. Un peu court à mon goût, mais d'autant plus appréciable...

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  3. Très, trop court, mais appréciable. Boris a apprécié
    Reprends bien
    Fais attention a toi

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